Édith Gueugneau livre son témoignage de la situation au Mali.

De retour de la mission d’information parlementaire sur l’opération Serval, Édith Gueugneau livre son témoignage de la situation au Mali.

Dans le cadre du travail de la mission d’information parlementaire sur l’opération Serval au Mali, Edith Gueugneau, députée de Saône-et-Loire, Patricia Adam, présidente de la commission défense de l’Assemblée nationale, et d’autres députés se sont rendus au Mali.
« Nous auditionnons de nombreux représentants à l’Assemblée nationale, mais se rendre sur place, sur le terrain, nous permet d’appréhender de manière beaucoup plus directe, et humaine, la situation. Nous avons eu des éléments de compréhension de l’histoire du Mali et des relations Nord-Sud, notamment. »
En quelques jours, les députés ont rencontré les forces de la mission EUTM – mission européenne –, les forces maliennes, les forces françaises, les membres de l’exécutif malien, dont le premier ministre actuel, le président de l’Assemblée nationale, ou encore de la commission Défense.

« Ces rencontres ont été l’occasion d’échanger sur les aspects militaires, la lutte contre le terrorisme, mais aussi sur l’avenir du Mali, au travers de la commission de dialogue et de réconciliation mais aussi de la future élection présidentielle, qui constitue un enjeu primordial. »
La commission de dialogue et de réconciliation a été créée en mars dernier par le conseil des ministres et pour 2 ans. Composée de 30 membres et représentant l’ensemble des Maliens, elle a pour mission de rechercher par le dialogue la réconciliation entre toutes les communautés maliennes.
Le 25 avril, le conseil de sécurité de l’ONU créait lui la MINUSMA, Mission intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali, qui déploiera sur place plus de 12 000 casques bleus à partir du 1er juillet.
« Si de nouveaux défis restent à relever, les Maliens témoignent néanmoins d’un certain apaisement ; les services publics, les populations reviennent sur les territoires desquels ils avaient fui, ce qui constitue un signe encourageant. Ce retour est aussi facilité par la présence de l’Armée française qui sécurise les populations, et je tiens à ce titre à saluer le travail et la performance de l’Armée française, non sans penser aux soldats disparus lors de ce conflit. »

Communiqué d’Édith Gueugneau du 7 Mai 2013.