Festival du Vent dans les Cornes 2013 à bout de souffle ?
La nouvelle édition du Festival du Vent dans les Cornes n’a pas fait recette.
Devant une petite instance, moins d’une quarantaine de personnes, cette nouvelle édition du festival du vent dans les cornes à Charolles hier soir n’a pas enflammé le Charolais malgré les Grabben Orchestra, gagnant du tremplin du festival en Mai 2013.
La salle des fêtes de Charolles, l’ancien cinéma, n’est pas vraiment une salle conçue pour ce type de manifestation ou les festivaliers ne peuvent se lâcher, avec les strapontins qui prennent toute la place.
Cette année, le choix a été fait sur un auteur compositeur Wladimir Anselme avec son groupe Les Atlas Crocodiles qui sont bien moins dangereux que les vrais reptiles. Wladimir bricoleur de romances sauvages et de mélodies superbes qui ont eu peu d’effet sur un public endormi et pourtant venu pour s’enflammer, dans ce festival qui demande qu’à l’être.
Il faudra attendre la deuxième partie pour que les murs de cette vieille salle tremblent sous le rock explosif des sept membres de ce groupe « Les Grabben Orchestra », avec Yannick Loubet aux Chants, Frédéric Giet à l’Accordéon, Rémi Nouvelot au Violon, Thibault Galloy au Sax’s, David Théry à la Clarinette, Marion Ruault à la Contrebasse et Hadrien Santos Da Silva à la Batterie.
C’est un peu les sept mercenaires Lyonnais des temps modernes, avec leurs instruments à la place des pistolets, qui vous en mettent plein les yeux et les oreilles, de chants et de percussions pour sauver la veuve et l’orphelin ou même le chômeur à la recherche d’un job. Leur jeu de scène génial qui enchante les petits comme les grands, qui dégénèrent agréablement en chorégraphie stupéfiante, surtout en début de spectacle totalement déjantée, pour donner du volume à leur prestation toujours plus impressionnante que les précédentes.
Les Grabben Orchestra ont tout d’un grand groupe qui ira surement loin dans le monde des festivals.
Alors les questions se posent tout naturellement au sujet de ce festival :
– Doit-il s’arrêter avec un public qu’il a du mal à trouver et fidéliser ?
– Doit-il se remettre en question pour trouver vraiment le souffle dont il a besoin pour décoller réellement ?
– Trouver une salle digne d’un festival de chansons françaises ou de rock…
– Avoir des têtes d’affiche dignes d’un festival prometteur au départ sous son grand chapiteau sur la Place Saint-Nicolas à Charolles.
– Les collectivités vont-elles suivre longtemps financièrement ce festival ?
Nous n’avons pas les réponses bien entendu. Mais comme le conseiller général de Charolles, Christian Bonnot présent ce soir là, on s’interroge du peu de fréquentation depuis le début de cette aventure.
Pourtant l’équipe de l’ADACB donne toujours le maximum d’elle pour faire vivre l’art sous toutes ses formes en Charolais-Brionnais.
Site Internet : www.adacb.org